La plaque du jour

Aujourd'hui Jeudi 18 Décembre 2025, 352ème jour de l'année
Nous fêtons les Gatien et les Gratienne

VERDUN


La plus grande bataille de la 1ère guerre mondiale longue de dix longs mois, s' est officiellement achevée le 18 décembre 1916. Il en est resté des clichés éloquents : Poilus, tranchées, taxis de la Marne, et elle a décidé du sort de la guerre. Déclenchée par les allemands, elle a été une des plus terribles bataille de l’histoire de l ‘ (in)humanité.

Le 21 février 1916 à l'aube, les conditions météorologiques de l'offensive allemande (temps clair, vent glacial, boue gelée) sont enfin réunies. Tout est calme à Verdun. Soudain, peu après 7 heures, un obus de marine explose dans la cour du palais épiscopal. Aussitôt l'ensemble du front s'embrase : l'opération "Gericht" (Tribunal) vient de commencer. Les positions françaises au nord de la ville sont écrasées au rythme d'un obus lourd toutes les 3 secondes. 60 000 Allemands passent à l'assaut à 16 heures sur un front de 6 km.

Le 25 février, les Allemands parviennent au fort de Douaumont. Le 24e régiment brandebourgeois capture Douaumont sans coup férir et y rentre l'arme à la bretelle, immense succès pour la propagande allemande.
La chute de Douaumont jette la consternation à Verdun.

L'état-major allemand ne pouvait en revanche prévoir la nomination par Joffre, dès le 24 février, d'un chef hors pair : le général Pétain qui avant d'être le vieillard collaborant avec les occupants en 1940, a été un glorieux vainqueur.

Pétain réorganise l'artillerie il reprend aux corps d'armée les pièces lourdes restantes.

Pour la première fois depuis le début de la bataille, le combattant se sent soutenu par les canons. Pétain veille enfin, au renforcement de la rive gauche de la Meuse, que les Allemands n'ont heureusement pas attaquée dès le début. Depuis cette position, l'artillerie française prend leurs lignes de la rive droite en enfilade et leur inflige de lourdes pertes.

La tactique de Pétain est un succès : dès le 26 février, les Allemands sont contre-attaqués à la baïonnette.

Lors des combats incertains des mois suivants, on se massacre dans les ruines du village de Vaux, pris et repris treize fois. En mars, au bout de deux jours et deux nuits, le fort de Douaumont tient toujours, mais Pétain réclame des renforts à Joffre. Celui-ci, tout à la préparation de son offensive sur la Somme, reste inflexible : il faut tenir Verdun coûte que coûte avec les moyens du bord.

Le 1er juillet, l’offensive sur la Somme commence avec l’aide des anglais qui le 15 septembre utilisent pour la première fois des chars dans l’histoire des combats, et les pertes se chiffreront sur ce front aussi en centaines de milliers de vies.

Sollicitée partout , l'armée allemande sent l'étau se resserrer : entre Verdun et la Somme, elle a perdu un million d'hommes, morts ou hors de combat, et avec eux tout espoir de gagner sa guerre d'usure contre l'armée française.

Vers la fin de l'été, l'initiative est définitivement passé dans le camp français. Joffre veut à présent reprendre tout le terrain perdu depuis le début de la bataille : le 21 octobre commence la préparation d'artillerie.

A la mi-décembre, le Général Mangin poursuit son offensive pour dégager le terrain en avant des forts : l'armée allemande est pratiquement reconduite sur ses positions de départ, celles du mois de février 1916. Elle a livré dix mois de durs combats pour rien...

Rien, sinon les pertes qui se montent à 327 000 Allemands et 377 000 Français. 22 millions d'obus allemands et 15 millions d'obus français sont tombé sur quelques dizaines de kilomètres carrés, où plus rien ne subsiste que des éboulis…et désormais plus personne comme témoin oculaire, puisque le dernier des poilus français, présent à Verdun, est décédé le 12 mars 2008.

Pour en savoir plus :

http://lekueder.perso.libertysurf.fr/chrono.htm

La Plaque du Jour a été photographiée à Coulounieix-Chamiers, en Dordogne.


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