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Aujourd'hui 3 Décembre 2023, 337ème jour de l'année Nous fêtons les François Xavier (patron des missionnaires, voyagistes, habitants de l'Inde, habitants de la Mongolie, Habitants du Pakistan) et les Xavier |
Le peintre Pierre Auguste Renoir meurt le 3 décembre 1919 à Cagnes-sur-Mer (Alpes-Maritimes) à l'âge de 78 ans dans sa propriété " Les Colettes " au 19 du chemin des Collettes , propriété qui se visite et attire toujours visiteurs et peintres sur les 2 ha d'oliveraies qui entourent la maison.
Il était né à Limoges (Haute-Vienne), le 25 février 1841 au 71 du Boulevard Gambetta, fils d'un tailleur à façon venu se fixer à Paris en 1844, rue Doyenné, dans la cour du Carrousel alors couverte d'habitations.
Renoir est ainsi conduit dès son enfance à visiter le Louvre et, principalement les salles de sculpture. A treize ans, il est apprenti décorateur sur porcelaine, rue du Temple. Il devient ensuite ouvrier peintre puis il travaille à recouvrir de sujets religieux des sortes de stores destinés à servir de vitraux dans les chapelles provisoires des missionnaires. Il continue également à fréquenter le musée du Louvre et d'y dessiner d'après l'antique. Dans la ville, il admire en particulier les nymphes de Jean Goujon, à la fontaine des Innocents. En 1857, ayant fait quelques économies sur ses salaires d'artisan, il se décide à pratiquer la peinture en artiste.
Entré à l'Ecole nationale supérieure des Beaux-Arts, il rencontre, dans l'atelier de Gleyre, Monet, Sisley, Bazille, qui lui fait connaître Cézanne, Pissaro, Guillaumin. En 1863, il est reçu au Salon pour une Esmeralda qu'il détruira. Il se rend, la même année, au Salon des refusés, où il s'enthousiasme, avec ses amis, pour Manet. Ils s'éprennent également de Corot, de Courbet, de Millet, commencent à étudier la technique de Delacroix, vont peindre ensemble dans la forêt de Fontainebleau, où, à Chailly-en-Bière (Seine-et-Marne), Renoir reçoit les conseils de Diaz.
Refusé au Salon de 1864, il est reçu à celui de 1865, puis de nouveau refusé en 1866. Renoir trouve un premier soutien en la personne de Bazille, qui l'héberge dans son atelier, avec Monet. En 1867, il peint le portrait de Frédéric Bazille (Musée d'Orsay), ainsi qu'une Diane chasseresse qui sera refusée au Salon ; sa Lise à l'ombrelle, en revanche, y est reçue en 1868.
Zola approuve sa tendance à puiser ses sujets dans la vie contemporaine et les qualifie d'" actualistes " pour ses claires figures de canotiers et de baigneuses peintes en plein air sur les bords de la Seine. En 1870, il est reçu au Salon avec la Baigneuse au griffon et Femmes d'Alger. En 1872, il est refusé au Salon ; mais Monet le présente à Durand-Ruel, Caillebotte, et Degas à Théodore Duret ; les problèmes de la vie quotidienne deviennent pour lui un peu moins difficiles. Il faut attendre l'année 1875, qui voit sa rencontre avec Georges Charpentier, l'éditeur dont le salon rassemble l'élite de la société parisienne autour de Zola, Daudet, des Goncourt, et la protection de Marguerite Charpentier, pour que ses œuvres soient régulièrement reçues au Salon et que son talent soit reconnu.
Il repose avec deux de ses fils dans une sépulture voisine de celle de son épouse Aline, dans le village natal de celle-ci à Essoyes, dans l'Aube. La maison qu'il y avait achetée appartient toujours à ses descendants, et son atelier du N° 7 de la Rue de l'Extra se visite.
Pour en savoir plus :
http://www.chez.com/renoir/essoyes.htm
La plaque du jour a été photographiée par un ami internaute à Avignon.
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